Recits de marche

Je raconte, vous m'accompagnez ?

Avril 2015 - Les Djoyeus d'à Tultay

C’était le 14 mars que les Djoyeus d’A Tultay nous accueillaient à Hody. Là haut, à l’entrée du Pays condruzien, la fin de l’hiver s’annonçait mais prudence quand même, un petit vent sournois nous taquinait.

En sortant de la salle, à gauche, le circuit nous faisait faire le petit tour traditionnel pour contourner le village et nous amener au rond point situé au début du village. Par un chemin agricole bien dégagé, nous passions Sur les Haies direction Villers aux Tours. Là j’ai du enfoncer mon chapeau, le vent sournois voulait me l’envoler. Dans les prairies, les bergeries avaient accueilli les agneaux. Le vent eux ils s’en balancent. Nous investissons le village de Villers aux Tours, mais où sont donc passées les tours ?

Dans le bas du village c’est en prenant un chemin à droite que nous grimpions vers le bois d’Anthines, So l’Bégasse, dans lequel nous étions reçus avec l’agréable chant des oiseaux qui semblait nous dire « grouille tes puces, grouille tes puces ». C’était gai de marcher dans cette forêt bien entretenue et où le vent n’avait pas d’emprise sur mon chapeau.

Nous sommes descendus bien agréablement en sinuant au gré de ce chemin forestier jusqu’à la route de Poulseur que nous avons traversé pour remonter vers Anthines par le bois d’Ouhar. Là les bûcherons s’en donnaient à cœur joie. Sur la gauche, par-dessus la cime des arbres, ce sont les crêtes de la toiture du château d’Ouhar que nous apercevions avant d’entrer dans Anthines où était situé notre contrôle

Ensuite, par un chemin campagnard, nous prenions la direction de Vien. A droite, au dessus de la colline, c’est le château de Vien qui se dresse fièrement au dessus de la vallée. En marchant dans nos régions, c’est étonnant le nombre de château que l’on découvre. Après ce village, par une longue descente asphaltée, nous arrivions à La Roke, petit hameau de carrières. Nous quittions alors la route pour reprendre de la hauteur dans la forêt et à la sortie de celle-ci, c’était alors sur notre gauche que nous pouvions revoir le château de Vien au sommet du versant opposé.

C’est via quelques maisons du lieu dit Les Stepennes et par les campagnes que nous regagnions Anthines et notre contrôle. C’est l’heure de la soupe, mais je ne la recommanderai pas. Nous quittions Anthines par une longue route asphaltée, puis un dernier crochet par les campagnes de Mirlipinpin que nous regagnions Hody et notre point de départ.

Voilà, c’était une belle balade de 20 kms chez les Djoyeus d’A Tultay



GMN


18 Avril 2015 - Stavelot

Un bon matin à la fraîche
Aie la la comme elle était fraîche
Pressé d’aller marcher
Aie la la qu’il faisait frisquet

A Stavelot, le 18 avril, une belle journée s’annonce. J’ai ressorti le short dans l’espoir de réaliser une belle marche. Mais «jeune» présomptueux va une petite bise me rappelle qu’avril es toujours bien là, Alors il ne faut pas musarder. Heureusement le dénicheur du parcours stavelotain a pensé aux imprudents en leur procurant l’occasion de s’échauffer rapidement. Dès le départ, après une petite boucle pour contourner l’Athénée notre point de départ, nous arrivons sur le Ravel de l’ancienne ligne de chemin de fer pour amorcer la Haute Levée. Déjà la température corporelle monte. Assez rapidement, nous prenons un chemin à droite qui par la campagne, petite forêt et belle grimpette nous amène au premier contrôle dans le village d’Amermont. Là l’échauffement est au point pour partir retrouver cette Haute Levée que nous traversons à hauteur du nouveau rond point avec

la bicyclette en point d’honneur.
Nous nous engageons alors dans la forêt pour un trajet passant par la Fagne Bellaire, Les Grandes Fagnes pour arriver presque au sommet de la piste de ski du Mont des Brumes. Pas de brume aujourd’hui, ciel provençal. Pour traverser ces Fagnes, ils y avaient bien sûr des passages

marécageux, mais le club avait installé des petites passerelles en bois qui nous facilitaient la marche. Bravo au club et à ses bénévoles, ça devait être un sacré travail.
Nous descendons alors la piste de ski jusqu’au ruisseau du Roannai. En descendant, devant nous s’offre une belle vue sur la vallée et les collines d’en face. Collines d’en face que nous allons escalader par les bois jusqu’au village de Chevrouhé où est blotti notre deuxième contrôle. Nous repartons alors direction la village d’Andrimont mais avant celui-ci, c’est à gauche en compagnie du ruisseau du Bourgeois que nous dévalons jusqu’au village de Ruy où nous repassons le ruisseau du Roannai pour attaquer la montée, par

un chemin jalonné de quelques fontaines, vers le hameau Exbomont et notre troisième contrôle.
Après cette halte, sur notre droite, un magnifique panorama sur la vallée où le village de Moulin du Ruy est niché dans le fond. Dans la colline en face, les villages de Cour et d’Andrimont.

Et tout au loin, par-dessus les sapins, nous apercevons le sommet des tours du château de Froidcour. C’est vraiment magnifique. Nous terminons notre marche en traversant la la forêt La Roanneuse en compagnie du chant des oiseaux en folie. Nous retrouvons alors à la fameuse cote de la Haute Levée et l’Athénée point de départ de notre périple.
Bravo et merci au club de Stavelot pour cette très belle marche de 20 km



GMN




22 août 2015 - Izel

La fin du mois des vacances se profile déjà à l’horizon, en ce 22 août une belle journée s’annonce et avec deux amis, Ferdy et Louis nous avons décidé d’aller dans le sud de la province de Luxembourg (la belle province comme disait un présentateur de météo) à Izel où le club des « Routeux » organise sa deuxième de l’année. Nous avions rendez-vous à 7h30 à la salle pour embarquer dans le car qui nous menait en France, toute proche, à Saint Walfroy, un ermitage perché tout au sommet d’une colline qui surplombe les villages de Margut et La Ferté. C’est donc de cet ermitage que nous partions, en ligne, pour une randonnée de 30 kms qui doit nous ramener à Izel.

Nous voilà donc partis à travers la Lorraine française, charmante et paisible contrée essentiellement rurale. Par ci par là, des petits villages et hameaux, des douces collines aux contours arrondis, certaines avec un petit bosquet en guise de couvre chef. Un parcours avec des dénivelés gentils et au loin côté Belgique, l’horizon est barré d’une immense forêt. Nous sommes passés à Montlibert tout petit hameau niché dans une vallée. Puis nous avons continué dans la campagne où une compagnie de chasseurs s’installaient en embuscade. Nous les avons mis en garde : Nous sommes de paisibles marcheurs

Nous ne faisons que passer par la Lorraine avec nos sabots... Mais c’étaient les sangliers qui les intéressaient, il parait qu’ils pullulent dans les champs de maïs. C’est dans cette région que débute la fameuse Ligne Maginot, nous passons d’ailleurs devant une casemate. Maintenant nous pouvons classer ces forts dans la catégorie des travaux inutiles. Quoique, souvenez vous en 1986 lors de la catastrophe de Tchernobyl tout l’Europe fut envahie par un nuage radioactif, mais la France non. Serait ce cette Ligne Maginot qui aurait détourné ce nuage vers la Belgique et l’Allemagne ?

En continuant notre marche, nous sommes arrivés dans un charmant petit village Herbeuval. Ce village assez ancien avec des maisons très bien restaurées où les pierres dites de sable du pays sont mises en valeur. Nous reprenons notre route et nous arrivons à l’orée des cette immense forêt de Merlanvaux. Sur un chêne, un panneau nous indique Orval à droite et effectivement peu après nous arrivons dans une immense clairière où est blottie cette abbaye près de laquelle nous arrivons. Ensuite nous entamons une longue montée asphaltée, seul point noir de notre randonnée. A gauche, une belle bâtisse, La Mouline, ancien moulin qui était alimenté par le ruisseau du même nom. Et c’est en remontant ce ruisseau que nous entrons dans un chemin de forestier qui nous conduit à notre dernier contrôle situé à l’orée de la forêt près de l’ancienne gare d’Izel. Ce fut alors le retour à notre salle et le terme d’une belle randonnée dans une région accueillante et bien ensoleillée et avec une agréable compagnie. C’était alors de bon aloi de terminer cette journée en dégustant un ou…deux Orval.

GMN







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